Évaluations menées à la rentrée 2019 jusqu’à mois de janvier 2020 sur toutes les écoles publiques et privées confessionnelles du Pays Basque « Étude comparative des filières de maternelle 100 % basque, bilingue et français - Travail basé sur les évaluations nationales de rentrée de CP ou de CE1 »Suite à l'interpellation par IKAS-BI des élus du Pays Basque, ci-après www.ikasbi.com/ActuRessources/ la lettre ouverte de l'Office Public de la Langue Basque au 1er Ministre, au Ministre de l'EN et à la Ministre en charge de la cohésion des territoires… .
• 18/12/2020 : Le Sénat relance le débat autour des langues régionales
• 28/08/2020 : Blanquer et les langues: «Je vous ai compris... mais en anglais seulement»
Le retour à l’école vu par le Ministère de l’Education nationale, ce n’est pas seulement une histoire de masques et de distanciation à respecter (si possible...) Une circulaire de rentrée (https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo28/MENE2018068C.htm) aborde aussi les contenus de l’enseignement à dispenser dans l’école publique, en particulier en ce qui concerne les langues vivantes.
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• 15/02/2019 : Régions de France : "Réforme du lycée et du baccalauréat : l’enseignement des langues régionales en danger"
• 20/06/2018 : Communiqué FLAREP suite à la réunion avec le Groupe d'études Langues et cultures régionales à l'AN
Note Réunion Groupe d'Etudes Langues Régionales du 20 juin 2018 + Annexes (1. CR RV FLAREP/MEN 21/12/2017 - 2. Lettre de la FLAREP au MEN - 3. Amendements aux circulaires Réformes du Lycée - 4. Amendements aux circulaires Enseignements fondamentaux - 5. Note de la FSU sur la réforme du lycée)
• L'ÉCOLE S'OUVRE AUX LANGUES AUTOCHTONES - www.franceguyane.fr
• INTERVIEW SUR "MON QUOTIDIEN" - POUR LES 10-14 ANS
• MESSAGE DE MME LA MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE POUR LE 29E COLLOQUE DE LA FLAREP
RÉFORME DES COLLÈGES Place attribuée aux langues régionales dans la refonte du programme d'enseignement au collège : La Ministre de l’EN, Najat Vallaud-Belkacem jette un froid Nous avons beau chercher dans les moindres recoins, aucune trace de l’enseignement en langues régionales, l’enseignement bilingue, dans le texte qui a été approuvé par le Conseil Supérieur de l’Éducation concernant la réforme des collèges.Comme souvent, les textes ministériels faisant référence aux langues vivantes s’intéressent aux langues vivantes étrangères et excluent, de fait, les langues régionales, laissant aux autorités académiques, Recteur et DASEN, aux Proviseurs, aux Principaux de collège, aux Directrices/eurs d’écoles, le soin d’interpréter et de mettre en application des textes aussi flous qu’imprécis.Et une fois de plus, ce sont les enseignements des/en langues régionales qui sont menacés : en l’absence d’une loi claire, chacun fait la sienne !D’où cette levée de bouclier à l’initiative de la FLAREP, fédération pour les langues régionales dans l’enseignement public, qui vient de s’adresser à 236 députés et à plus d’une centaine de sénateurs de Bretagne, d’Alsace, de Corse, de Catalogne, de l’espace Occitan et bien sûr du Pays Basque pour leur demander d’intervenir afin que le texte de la Ministre ne défasse pas ce que la Loi de juillet 2013 – la loi sur la refondation de l’école de Vincent Peillon- avait enfin consacré : la place des langues régionales dans l’École de la République.Une pétition : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2015N47607 vient d’être mise en ligne, qui a recueilli plus de 5 000 signatures en quelques jours et vous trouverez, ci-après, le courrier adressé à Mme le Ministre de l'Éducation Nationale, ainsi que la réponse de son Cabinet.
• 20 juin 2018 - La FLAREP travaille avec le groupe d'étude Langues Régionales à l'Assemblée
• 10 juillet 2017 - La FLAREP reçue au Ministère expose objectifs et problèmes à résoudre
Le compte-rendu des deux audiences
11 h 30 – 13h 15 - Ministère de l’Education Nationale
La délégation de la FLAREP a été reçue par
Il est important de préciser que pour la première fois, la délégation a été reçue, en plus du conseiller du Ministre, par des personnes des services du MEN qui sont donc en charge des dossiers des langues régionales. On peut y voir une sorte de considération pour le sérieux de nos analyses et la bonne connaissance du terrain par nos associations.
Thierry DELOBEL fait un rapide historique depuis 2001, dit que le récent vote à l’assemblée nationale a été salué, tout comme les directives positives de l’article 40 de la loi de refondation sur l’école l’an dernier qui a reconnu voire banalisé (dans le bon sens du terme) les avancées en terme d’enseignement bilingue effectuées depuis 1982 (circulaire Savary) et 2001 (Circulaires J.Lang ).
• Il remarque qu’à chaque fois, ce sont les mesures d’un gouvernement de gauche qui ont fait avancer les choses et décomplexé le débat en donnant une assise juridique à nos enseignements.
• Mais il souligne que sur le terrain, ces textes n’ont pas donné de traduction concrète. Or, en l’absence de loi, chacun fait la sienne : rectorat, académie, IEN vont mener leur propre politique. La FLAREP attend une remise en ordre à l’intérieur de l’EN où, il faut bien le dire, souvent, le sujet agace.
À la rentrée 2013, nous n’avons vu aucun changement, et avons été confrontés, partout sur le territoire de nos langues, aux mêmes arguments :
• manque de moyens : pas de postes à mettre en face de la demande des parents, découragement des enseignants qui se trouvent confrontés à des difficultés de travail importantes
• manque de ressources : or c’est pour nous une préoccupation vieille de 30 ans, que dirions-nous d’une entreprise qui n’aurait pas anticipé ces besoins en 30 ans de fonctionnement?
Il demande ensuite à avoir des réponses claires, même si elles doivent être négatives, aux questions qui vont être abordées.
Puis il présente le document préparé pour l’occasion en précisant que nous avons acté la position de ce gouvernement éloignée de celle du précédent qui semblait privilégier une privatisation de l’offre d’enseignement en langue régionale.
Et d’enchaîner sur un exemple de demandes restées sans réponses comme la reconnaissance du flamand et du franco provençal, langues qui veulent accéder logiquement à l’enseignement bilingue.
Il demande des réponses claires et argumentées pour ces dossiers présentés depuis plusieurs années : il est important de prendre en compte les compétences linguistiques de ces élèves dans les examens à égalité avec les autres langues.
Il souligne, et c’est une première, que cet enjeu de la communication et de l’information aux familles a été repris dans un document du MEN qui a été diffusé à 8000 exemplaires envoyés aux élus, parlementaires, conseillers généraux, régionaux, recteurs d’académie, DASEN et mis en ligne et qui peut être relayé localement par les divers acteurs de ces langues.
En ce qui concerne les postes, il n’y a pas de dotation spécifique, à cause de la LOLF mais il y a un dialogue de gestion entre la direction centrale de la DGESCO et les recteurs avec un point particulier sur les langues régionale
Pour l’offre de formation des enseignants, un travail est en cours avec les universités. Les Conseils Régionaux peuvent en être partenaires avec les rectorats mais cela nécessite un travail en amont pour définir des priorités plus apport de bourses, certaines régions se sont saisies de ces occasions, notamment en Bretagne. Cette année, pour la première fois, l’ensemble des bourses pour l’étude des langues régionales va être utilisé, c’est nouveau.
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
La délégation est reçue par deux interlocuteurs :
• la question du CLES,
• celle des masters MEEF,
• et, en ce qui concerne la situation particulière de l’occitan, la disparité entre académies. Nos interlocuteurs semblent découvrir, à ce propos, que l’occitan ne concerne pas seulement Toulouse et Montpellier, mais aussi la Provence, Limoges et Clermont-Ferrand
La délégation signale pourtant la convergence entre
• la lettre reçue de Mme Pécresse par le Pdt de la 73e section du CNU en 2010,
• et ce que l’on peut tirer de la réponse toute récente de Mme Fioraso à la demande de la FELCO.
Comme dans les deux lettres en question, nos interlocuteurs ont recours à la notion d’autonomie des universités, libres de proposer les formations qu’elles souhaitent, M. Martel revient sur la notion d’offre d’enseignement et de son inégalité de traitement : il n’y a que deux sites d’enseignement supérieur avec cursus complet dans tout l’espace occitan, même problème pour les autres langues, encore plus flagrant en ce qui concerne les ESPE.M. DELABAERE précise que pour la formation des formateurs, les deux ministères interagissent et qu’ils sont conscients du problème du manque d’enseignants. Un groupe de travail doit se réunir pour réfléchir sur les disciplines rares. Pour ne pas voir les voir disparaître, l’Etat doit jouer son rôle de sauvegarde et établir une cartographie nationale, voire européenne
Interrogés sur la question d’une agrégation de langues régionales, ils répondent qu’en tout état de cause c’est sur l’ensemble du dossier agrégation qu’une réflexion est prévue pour cet automne, entre MEN et ESR.
Il présente aussi le cas du flamand occidental et fait un parallèle entre les deux langues.
Nous leur remettons aussi l’ensemble des documents spécifiques aux différentes langues.